Immersion Animale, Minérale et Végétale

L’engagement du bioparc en faveur de la biodiversité

Un parc zoologique ancré dans la nature

Vu au Salon du Végétal : le bioparc, fondé en 1961 à Doué-la-Fontaine, s’est développé en harmonie avec la nature environnante. Installé dans d’anciennes carrières calcaires, il a évolué d’un simple centre d’accueil pour animaux sauvages blessés à un parc zoologique intégrant des espaces naturels préservés. Dès les premières années, l’importance du végétal a été soulignée avec la conservation des plantes locales et l’introduction progressive de la végétation dans les enclos.

L’architecture du bioparc repose sur l’équilibre entre le minéral et le végétal, favorisant l’immersion des visiteurs et le bien-être des animaux. Ce concept novateur a influencé de nombreux autres parcs zoologiques en France. L’intégration des plantes adaptées aux milieux de vie des animaux renforce la cohérence des habitats et permet une sensibilisation accrue à la préservation de la biodiversité.

Des actions concrètes pour la préservation des espèces

Le bioparc s’est très tôt impliqué dans la conservation des espèces menacées. Depuis les années 1980, des programmes de réintroduction ont été mis en place, notamment pour les vautours fauves en collaboration avec des associations naturalistes. Ces initiatives ont permis de réintroduire des espèces disparues de leur milieu naturel grâce à un élevage encadré et à des relâchers progressifs.

L’établissement s’inscrit également dans une démarche de gestion durable avec la certification ISO 14001, garantissant une réduction de l’impact environnemental de ses activités. En tant que refuge LPO, le bioparc protège aussi la faune et la flore locales, démontrant son engagement pour la conservation au-delà des espèces exotiques hébergées.

Une approche globale de la conservation

Au-delà de ses actions locales, le bioparc soutient activement des ONG dans plusieurs régions du monde. Plus d’un demi-million d’euros sont investis annuellement pour la protection des écosystèmes et le développement de projets communautaires. La préservation des girafes du Niger, la lutte contre la déforestation à Madagascar et l’appui aux communautés locales au Pérou illustrent cette approche globale.

Ces initiatives allient protection des espèces et soutien aux populations locales, avec des actions comme la reforestation, la mise en place de systèmes d’irrigation ou encore le développement de ruchers pour les abeilles sans dard. Le bioparc joue ainsi un rôle clé dans la sensibilisation du public et la transmission des valeurs environnementales.

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