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Le végétal est primordial

L’écrivain et académicien Eric Orséna nous rappelle lors de plusieurs interviews : « Depuis ses origines, l’homme est lié à la biodiversité végétale : les plantes l’ont protégé, nourri, soigné, habillé et chauffé, depuis des millénaires. Aujourd’hui, 90 % des citadins saluent la présence du végétal dans la ville. Il ne s’agit aucunement d’une mode, c’est une nécessité que les citoyens appellent de leurs vœux. »

 

Le végétal d’intérieur, de terrasse et de balcon fait également l’objet d’un engouement particulier et toutes les générations confondues portent aux plantes un intérêt renouvelé. Consommateurs, citoyens, élus, ont bien pris conscience que le végétal est primordial.

Et pourtant, les différents acteurs de la filières peinent à bénéficier de ces tendances très favorables, pourquoi ? Chacun reste trop enfermé dans sa culture, dans son maillon de filière, avec ses habitudes, ses contraintes et ses problèmes, sans prendre conscience que les voies d’amélioration ne peuvent passer que par une véritable concertation de toutes les familles de cette filière, mais aussi et de plus en plus par une transversalité avec les filières voisines.

 

Un lieu d’échanges et de concertation

Pour avancer rapidement, les professionnels du végétal doivent annuellement se rencontrer, échanger sur les innovations, se concerter sur les priorités à suivre, évoquer la réglementation et ses contraintes, évoquer une répartition plus équitable des efforts à faire pour pouvoir optimiser pleinement les avantages qu’offrent ces tendances structurelles porteuses.

Les distributeurs pensent, « nous, on a nos salons d’enseigne… où le végétal est un petit peu présent», les acteurs du paysage pensent : « Nous, on a un salon où le végétal est un petit peu présent… » et il existe bien d’autres manifestations où le végétal est « un petit peu présent… ». Mais aucun de ces événements n’ont l’ampleur et la spécialisation requise pour défendre les intérêts d’une production et d’une commercialisation végétale nationale, régionale ou locale. Pour conserver une identité végétale qui nous appartienne et pour éviter que notre futur végétal ne nous échappe, il est primordial de se concerter annuellement au-delà des postures et des rôles convenus.

 

Le végétal pour tous, tous pour le végétal

Si l’on souhaite profiter de l’embellie qui passe et qui musarde un moment en nous faisant de l’œil, on décide d’y aller sans réserve, on laisse les préjugés et les certitudes au vestiaire,  et on vient au salon rencontrer ses pairs, ses collègues, ses clients et ses fournisseurs. On accepte pendant ces quelques jours d’échanger de manière sincère et conviviale autour du végétal primordial. On accepte de jouer le jeu avec des règles saines, on ne vient pas juste pour voir si ça vaut le coup, ou pour faire des affaires dans les allées au détriment de ceux qui ont investi dans un stand.

J’ai bien souvent constaté dans mes échanges avec les acteurs des espaces-verts et des municipalités, qui font l’effort d’envoyer leurs équipes de terrain sur le salon, que le bénéfice retiré chaque année par la mise en pratique d’idées et de renseignements glanés sur le salon est sans commune mesure avec la somme engagée pour le déplacement ; sans compter l’effet gratifiant d’une telle démarche.

La distribution a également énormément à gagner à faire participer ses équipes à ce rendez-vous annuel autour du végétal, capter les tendances émergentes, comprendre les enjeux, participer aux différents événements, conférences et réunions privées.

Quant à la production, c’est vraiment le moment de mettre en avant son travail, ses innovations, les solutions qu’elle propose.

 

La transversalité du végétal

Les efforts que font les fournisseurs qui gravitent en périphérie du végétal sont constants, ils nécessitent de gros investissements et beaucoup d’implication. Ces journées autour du végétal leur permettent d’affiner leurs produits, parfois même d’orienter leurs stratégies en fonction des évolutions de notre époque. Chacun progresse et fait progresser la cause végétale.

Enfin, « last but not least », le végétal attire les investisseurs d’autres filières voisines qui en croisant leurs regards avec nos professionnels peuvent rapidement amener de nouveaux débouchés.

 

Brand Wagenaar

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